Asus apporte une cure de vitamines à son à sa gamme Zenfone avec une nouvelle déclinaison l’asus Zenfone 5Z équipée du Snapdragon 845. Est-ce suffisant pour faire face aux autres ténors?
Après un Zenfone 5 équipé du Snapdragon 636, Asus commercialise l’asus Zenfone 5Z, une version plus musclée équipée du Snapdragon 845, qui est le SoC le plus puissant du moment.
Commençons par le packaging plutôt classique:
un casque intra auriculaire avec des embouts de rechange de différentes tailles
un câble USB Type C
un chargeur secteur 18W compatible Quick Charge 3
une coque de protection transparente en silicone
Sur la tranche gauche de l’appareil, le tiroir pour deux cartes SIM ou une carte SIM et une carte microSD. En haut, un micro pour la réduction de bruit pour les appels. Sur la tranche de droite les boutons de volume et d’alimentation.
La connectique USB Type C, la prise jack, le micro et le haut-parleur principal se situent sur la tranche du bas. Asus oblige, l’arrière arbore un design métal concentrique du plus bel effet. En son centre le capteur d’empreinte qui tombe naturellement sous le doigt, le tout sous un verre qualitatif mais qui rend l’appareil très voire trop glissant. Le double capteur photo est constitué d’un capteur principal de 12 Mpx ouvrant à f/l.8. Le second capteur est quant à lui de 8 Mpx à f/2.0 ainsi qu’un classique double flash LED.
Comme de nombreux appareils, le capteur photo arrière est légèrement surélevé. Il en résulte une usure prématurée de la partie métallique.
Entre ça et le touché glissant, il est recommandé d’utiliser la coque fournie. L’appareil est compatible NFC. L’écran de 6.2″ occupe une surface d’écran de 84%. L’encoche est toujours présente, on l’aurai aimée plus discrète. Le capteur frontal est de 8 Mpx et ouvrant à f/2.0. La partie sous l’écran reste assez fine.
Asus Zenfone 5Z plus puissant
La grande différence avec son petit frère, le Zenfone 5, est l’adoption du Snapdragon 845. Aucun doute sur les performances, l’appareil réagit immédiatement avec fluidité et les jeux, même gourmands, ne posent aucun problème. Vous avez. le choix entre deux versions, 64 Go et 256 Go sachant qu’il sera possible d’étendre la capacité avec une microSD en sacrifiant l’emplacement de la deuxième carte SIM. L’écran conserve sa qualité d’image avec sa dalle IPS de 6.2″ en FuIlHD+, toujours en 19/9. Le contraste est très bon et la colorimétrie peut devenir quasi parfaite avec quelques réglages.
Le Zenui de l’Asus Zenfone 5Z
L’interface utilisée ZenUI a su s’alléger avec le temps et proposer une expérience très proche d’un Android brut, les petits ajouts du constructeur restent discrets. On pourra quand même regretter une gestion de l’encoche perfectible. L’heure est trop collée à droite alors que la première icône de la partie gauche semble trop proche du haut de l’écran. Les courbures de l’écran étant d’ailleurs trop arrondies. Hormis ce détail, Asus a su optimiser la partie logicielle avec une gestion de la mise en veille de qualité permettant une consommation au plus bas.
A l’opposé, la fonctionnalité “Génie du jeu” a pour rôle de pouvoir couper les notifications, vider la mémoire des applications inutilisées et vous donnera la possibilité de streamer votre écran sur différentes plateformes de streaming. Autre fonctionnalité intéressante, la possibilité d’utiliser deux comptes utilisateurs sur les applications sociales. Comme sur certains de ses concurrents telle Xiaomi Mi Mix 25, vous pouvez masquer la barre de navigation principale et utiliser des gestes pour retrouver ses fonctionnalités en glissant votre doigt depuis le bas de l’écran, donnant la sensation d’un écran encore plus grand et immersif.
Le rendu audio de l’appareil est très correct pour le haut-parleur principal, il est secondé par celui utilisé pour les appels. Même si l’effet stéréo est quelque peu, déséquilibré, l’effet est bien présent. La sortie casque par manque un peu de puissance.
Intelligence Artificielle de l’Asus Zenfone 5Z ? Peut mieux faire
Asus met surtout en avant la partie photo de l’asus Zenfone 5Z. Le double capteur fonctionne de manière différente contrairement à la plupart de ses concurrents. le capteur secondaire n’est pas utilisé créer du bokeh (flou esthétique d’arrière-plan faisant ressortir le sujet principal) mais pour des prises de vue de type grand angle. Et pour cet usage, il est très efficace (120° !) mais en contrepartie, l’utilisation en basse lumière s’avère très moyenne avec un bruit trop important et un manque de détail flagrant.
Le capteur principal s’en sort mieux même si le bruit reste tout même assez présent. On lui reproche aussi un contraste un peu trop prononcé et un petit manque de piqué. Le mode portrait, simulé de manière logicielle est à éviter: la partie centrale de la photo est à peu près nette, contrairement aux côtés où un semblant de flou créé artificiellement mais sans mesure de distance des différents plans gâche le rendu global.
Profitons de cette remarque pour critiquer les services marketing qui, dans l’asus Zenfone 5Z, nous servent l’intelligence artificielle à toutes les sauces car c’est à la mode. A en croire Asus, il y a une Intelligence Artificielle pour la photo, la gestion de la charge, la gestion des sonneries, etc. Le moindre algorithme est désormais baptisé intelligence Artificielle. Ça fait 20 ans que les appareils photo sont capables de détecter des visages et on ne parlait pas intelligence Artificielle pour autant!
L’asus Zenfone 5Z vaut-il le coup ?
Terminons notre essai par un mot sur autonomie. Finalement c’est plutôt mitigé. La gestion de la veille est très bonne avec une consommation réduite à son minimum. Mais l’appareil aura tendance à épuiser rapidement sa batterie en pleine utilisation. Il en résulte un peu plus d’une journée en utilisation standard. On aurait pu s’attendre à mieux avec une batterie de 3300 mAh. On pourra tout de même compter sur la recharge Quick Charge 3 qui ne réclame même pas 1 h30 pour une charge intégrale.
Au final, l’Asus Zenfone 5Z offre des performances dignes des autres hauts de gamme. Mais la partie autonomie et surtout photo lui font perdre quelques places face aux ténors comme les Galaxy S9, OnePlus 6 ou Mi Mix 25. Néanmoins son placement tarifaire reste très agressif puisque proposé à 499 euros et pouvant bénéficier d’une offre de remboursement de 50 euros. Ce qui en fait l’un des smartphones les moins chers équipés d’un 5napdragon 845, le meilleur dans ce domaine étant le Pocofone F1 disponible à 380 euros.
Comment s’y retrouver dans la gamme Zenfone
Asus a beau être leader sur le marché des laptops ou des cartes mères, le constructeur taïwanais peine à s’imposer sur celui des smartphones. Nous en sommes à la cinquième génération de Zenfone pourtant! Sachant que plusieurs partagent le chiffre générationnel (4, 5), voici comme Asus décline ses produits.
Le haut de gamme aura le nom le plus court (Zenfone 3, 4 et 5). La gamme Pro mettra l’accent sur la photo avec des capteurs plus évolués, notamment avec des zooms optiques. La déclinaison Lite sera, comme son nom l’indique, une version avec quelques compromis sur la technique donc plutôt orientée milieu de gamme.
Si vous recherchez avant tout l’autonomie, nous vous recommandons la gamme Max. Avec la combinaison de SoC peu puissant mais peu énergivore et cumulé avec des batteries de grandes capacités, c’est le meilleur compromis
Pour finir, la gamme Ultra se concentre sur les très grands écrans avec des SoC moyen de gamme. Attention toutefois car ces différentes gammes ne sont pas systématiquement, proposées de manière complète suivant les générations (il n’existe pas à ce jour de Zen- fone 5 Max et Ultra par exemple).
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Asus Zenfone 5Z: point forts et point faibles
A l’opposé, la fonctionnalité “Génie du jeu” a pour rôle de pouvoir couper les notifications, vider la mémoire des applications inutilisées et vous donnera la possibilité de streamer votre écran sur différentes plateformes de streaming. Autre fonctionnalité intéressante, la possibilité d’utiliser deux comptes utilisateurs sur les applications sociales. Comme sur certains de ses concurrents telle Xiaomi Mi Mix 25, vous pouvez masquer la barre de navigation principale et utiliser des gestes pour retrouver ses fonctionnalités en glissant votre doigt depuis le bas de l’écran, donnant la sensation d’un écran encore plus grand et immersif.
Le capteur principal s’en sort mieux même si le bruit reste tout même assez présent. On lui reproche aussi un contraste un peu trop prononcé et un petit manque de piqué. Le mode portrait, simulé de manière logicielle est à éviter: la partie centrale de la photo est à peu près nette, contrairement aux côtés où un semblant de flou créé artificiellement mais sans mesure de distance des différents plans gâche le rendu global.